En inaugurant « l’Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne » Paris souhaitait mettre l’accent en 1937 sur un moment fondateur. De nouveaux courants artistiques vont s’épanouir après-guerre avec Picasso, Matisse, Braque, Derain, Dufy, Freundlich, Léger, Buffet, Rouault, Bonnard, Vuillard, Fautrier, Picabia, Ernst, De Chirico… pour mettre l’accent à la fois sur le surréalisme et sur les réalismes, ainsi que sur l’abstraction.

Paris devient alors  la « capitale de l’art moderne ». Les artistes chercheront ensuite à combler le fossé entre l’art et la vie, autour du mouvement Fluxus et la figure de Beuys, en s’interrogeant sur « la place et le rôle de l’artiste dans la société ». Avec les formes d’abstractions radicales et les nouveaux défis de la peinture contemporaine, « le geste artistique et la création picturale sont remis en perspective ». Une nouvelle idée de la modernité, reflet de nos sociétés actuelles, fait alors son apparition.
Un parcours très instructif à ne manquer sous aucun pretexte !